[TRES TRES LONG, DESOLE, MAIS JE L"ESPERE
INTERESSANT!]
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
In article <19970612124839581516@mon-tpc-05.planete.net>,
jbaagoe@planete.net (Johannes Baagoe) writes:
[*]>
Sinon, si l'on admet qu'il existe dans le monde quelque chose qui ne
[*]>
devrait pas exister, on retombe sur la question "Est-ce que cette chose
[*]>
a été créée, et si oui, par qui ?". Et les
différentes réponses
[*]>
possibles ne sont pas encourageantes pour le monothéiste.
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
le mal n'est ni une création
ni une créature, mais un état de l'homme
(de son âme) qui le pousse à
refuser Dieu. Il est la conséquence
logique de la liberté que Dieu
accorde à l'homme en refusant
de se manifester à ses sens
et d'intervenir dans sa vie.
le mal est une conséquence
- tolérée par Dieu,
- subie par Lui solidairement avec
nous (la Passion du Christ),
mais
- non voulue par Lui (cf. prière
du Christ avant sa mort),
contre laquelle
- il nous faut lutter (cf. les miracles
du Christ)
et
- qui n'est pas une fatalité
sans issue (cf. la Résurrection).
En conclusion, le mal n'est absolument
pas incompatible avec un Dieu
créateur et amour.
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
[texte de Zundel]
[*]>
Hors-sujet, langue de bois, redéfinition des termes "bien" et "liberté"
[*]>
qui rappelle la Nouvlangue d'Orwell dans 1984. La question posée
n'est
[*]>
pas "Dans quel sens non-standard Zundel utilise-t-il les termes "bien"
[*]>
et "liberté" ?", mais bien "Dieu a-t-Il créé le mal
?".
je pense que vous n'y avez rien compris,
mais passons, Zundel n'est
pas un petit chrétien amateur
comme moi, il a une spiritualité et une
profondeur de réflexion que
ni moi ni personne AMHA n'atteindrons
jamais même si nous vivons 500
ans. Lisez donc ses oeuvres pour en
juger.
[*]>
Et le commentaire de l'épigone ne vaut pas mieux.
[*]>
S'il faut établir l'innocence de Dieu et son rôle de victime
[*]>
"mystérieuse" (!) du mal, il faut établir que *tout* mal
est une
[*]>
nécessité logique, que c'est là de toute éternité,
que même Dieu
[*]>
pourtant par hypothèse tout-puissant n'y peut rien.
oui, Dieu ne peut rien contre le refus
de l'homme.Dans ce sens-là, il
n'est pas tout-puissant. Mais c'est
par amour pour nous qu'il renonce
à exercer ses pouvoirs afin
de ne pas contraindre notre liberté de
choix; le Christ aurait certainement
pu éviter la Croix, mais il a
choisi de l'accepter librement pour
nous montrer le vrai visage du
Dieu Amour-Infini qui s'offre en sacrifice
pour nous sauver du
mal. Nous sommes sauvés, parce
que dès lors, nous savons quelle
réponse donner au mal (l'amour)
et la mort (le mal supreme) n'est plus
la fin de tout.
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
Cela j'ai bien peur que l'intelligence
du cerveau ne suffise pas à le
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
comprendre: il faut aussi l'intelligence du coeur (je
ne veux pas dire
que vous en êtes dépourvu,
mais que vous utilisez une méthode -la
philo- qui ne peut que vous conduire
dans une impasse intellectuelle)
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
Pour comprendre ce qu'a fait le Christ et qui Il est,
il faut se
faire tout petit enfant devant lui
comme Lui s'est fait petit
enfant d'homme, abandonner sa richesse,
son savoir etc..
Penchez-vous un peu par ici et écoutez
ce que disait Thérèse, un
petit bout de choux de 14 ans et qui
déjà en savait plus que moi
sur Dieu:
"Ah ! si des savants ayant passé
leur vie dans l'étude étaient venus
m'interroger, sans doute auraient-ils
été étonnés de voir une enfant
de quatorze ans comprendre les secrets
de la perfection, secrets que
toute leur science ne leur peut découvrir,
puisque pour les posséder
il faut être pauvre d'esprit
!"
[Ste Thérèse de l'Enfant
Jésus très grande sainte et mystique morte
à l'age de 25 ans]
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
> Il ne suffit
[*]>
sûrement pas de Le louer parce qu'Il essaie, tant bien que mal, de
[*]>
recoller les morceaux ! Ca, ça peut s'appliquer à une créature,
saint
[*]>
Vincent de Paul ou la mère Thérésa, pas au supposé
Créateur. S'Il est
[*]>
tout-puissant, Il est tout-responsable.
Désolé, c'est tout faux!
Dieu n'essaye absolument pas de recoller ce
que l'homme casse. Ou plus exactement,
il a essayé avec le Christ, une
fois pour toutes et maintenant il n'y
aura pas de nouveau-Nouveau
Testament (ou nouvelle alliance).
Dieu n'est pas responsable de vos
(mes) conneries. Vous (Je) êtes
(suis) responsable.
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
[*]>
[*]>>
cordialement,
[*]>
[*]>
Cordialement aussi, car si j'argumente avec vigueur, il faut plus y voir
[*]>
une marque d'estime que le contraire. C'est l'adversaire qu'on méprise
[*]>
ou dont on a pitié qu'on ménage :-)
je vous en remercie.
Puis-je risquer une question sans
vouloir vous offenser -vraiment-:
Où voulez-vous en venir avec
vos questions exactement?
Que cherchez-vous à démontrer?
Que Dieu n'existe pas, ou qu'il existe
et qu'il est mauvais?
Ou quoi?
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
Ne savez vous pas qu'au cours des siècles
des philosophes et les plus
prestigieux Kant, Nietsche et qq autres
s'y sont frottés et ont
échafaudé des constructions
intellectuelles remarquables pour cela, et
qui sont toujours de nos jours des
constructions intellectuelles
remarquables, mais rien de plus?
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
Il est vain d'essayer de trancher entre
Dieu ou non-Dieu. Les deux
choix sont respectables et doivent
être respectés d'autant plus quand
ils s'inscrivent dans une dynamique
de réflexion et d'expérience
personnelle.
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
Etre athée comme être
croyant c'est prendre un risque (je parle ici
d'engagement fruit de la réflexion
ou du vécu, pas du croyant de
tradition ou de l'athée par
snobisme) Dans le cas du croyant, ce
risque est assorti d'un espoir; probablement
dans le cas de l'athée
(vous me corrigerez si je me trompe),
le choix est encore plus
difficile car il implique pratiquement
de renoncer à donner un sens et
une explication à la vie, à
l'amour et à tout ce qui nous entoure
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]
cordialment,
[réponse
de: jbaagoe@planete.net]