Jésus
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Les Dogmes sur Jésus
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Voici les dogmes:
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Jésus est Dieu, et aussi un tiers de Dieu (Trinité).
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Jésus est homme (Incarnation).
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Jésus est mort, puis ressuscité (Résurrection).
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Ce sacrifice nous sauve du péché originel (Rédemption).
Contrairement aux dogmes concernant Marie, ceux-ci sont très anciens
et parfois datent des premiers siècles. Le paragraphe 'comment
le sait-on?' contient surtout des arguments d'autorité.
Explications
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Jésus est Dieu, et aussi un tiers de Dieu (Trinité)
Cette histoire de trinité est ce que l'Eglise appelle un 'mystère'.
C'est à dire que d'innombrables conciles ont planché sur
la question, des foules de gens sont morts pour en avoir douté.
Mais, au fond, l'Eglise s'avoue incapable d'expliquer le concept qui est
pourtant de foi, c'est à dire qu'il faut y croire absolument. Donc
le Père, le Fils et le Saint Esprit sont trois personnes distinctes,
comme vous, votre conjoint et votre chat. Mais toutefois ils sont un seul
Dieu, d'une même substance. Ils existent de toute éternité.
En particulier le Fils existait avant sa conception. Depuis la nuit des
temps il(s) attend(ent) un quatrième pour faire le mort et je soupconne
là une raison objective à la présence de l'arbre au
paradis, entraînant la chute de l'homme et donc sa mort.
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Jésus est homme (Incarnation)
Ce dogme est à
comprendre en fonction du précédent, car après tout
Polnareff aussi est un homme, c'est bien naturel en somme. L'Incarnation
est également abordée à propos de Marie. Bien qu'il
parle souvent de lui-même comme 'fils de l'homme' (terme traditionnel
juif), il est en fait 'fils de la femme', puisque précisément
il n'y a pas d'homme dans cette histoire de procréation assistée.
Une question intéressante est la détermination du nombre
de volontés de Jésus. Un catholique doit croire cette chose
indubitable: Jésus a deux volontés et deux opérations.
Les langages objets n'ont rien inventé en termes d'héritage
et de surcharge. Jesus est tellement homme qu'il a meme une Dieu-fait-
home-page.
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Jésus est mort, puis ressuscité (Résurrection)
Après
2000 ans, la première partie de l'assertion est facilement crédible.
Pour ce qui est de la deuxième, elle signifie que Jésus est
mort et ressuscité comme homme, puis a repris sa casquette de Dieu
pour remonter au ciel (Ascension). La Résurrection est le dogme
fondamental. Paul dit "Et si Christ n'est pas ressuscité, notre
prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine." (1
Cor 15:14)
Précédant de plusieurs siècles la logique des
prédicats, l'Eglise a lu et lit encore: "Puisque notre foi n'est
pas vaine, Christ est ressuscité."
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Ce sacrifice nous sauve du péché originel (Rédemption)
Le péché originel est cette chose horrible faite par
Adam, symbolisée par le croquage (ou croquement ?) de la pomme.
Il s'agissait de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, interdit
par Dieu. Chaque enfant en naissant est marqué du sceau d'infamie
de ce péché, ce qui montre si besoin était la grandeur
de Dieu.
En s'offrant en victime à son Père, Jésus rachète
l'humanité et la lave de ce péché (à condition
toutefois de se faire baptiser, sinon au trou). C'est pourquoi il est tellement
important qu'une théorie de l'origine de l'homme identifie un ancêtre
unique. Pas de péché originel, pas besoin de Rédemption.
Le Darwinisme, un temps rejeté, est presque racheté à
condition que la mutation initiale se soit produite une seule fois. C'est
ainsi que l'Eglise contribue utilement à la recherche scientifique.
Et qu'on ne vienne pas parler de Galilée: Jean-Paul II l'a complètement
réhabilité, en précisant que le problème venait
d'une incompréhension mutuelle (c'est moi qui souligne) entre Galilée
et ses juges.
Comment le sait-on?
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Jésus est Dieu, et aussi un tiers de Dieu (Trinité)
"Les affirmations directes font défaut" (précis
de Théologie ayant l'imprimatur). Evidemment tout aurait été
plus simple si Jésus avait pris la peine de dire un mot sur cette
question, si importante pour l'Eglise, puisqu'elle fait l'objet de différences
jugées insurmontables avec d'autres cultes chrétiens. Quoiqu'on
dise doctement sur cette question sera contredit tout aussi doctement.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a autant de conceptions de la trinité
qu'il y a de cultes chrétiens. Le catholique doit croire que son
ticket est le bon, et surtout, croire, croire, sinon, on sort de la communion.
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Jésus est homme (Incarnation)
Bien que Dieu,
Jésus est aussi homme par l'incarnation, d'où cette histoire
de double volonté. Par exemple, il dit à son Père
"non pas ma volonté, mais la tienne"(Mat
26:39)
mais il dit aussi "Celui qui m'a vu a vu le Père"(Jean
14:9)
A Pilate qui lui demande "es tu le roi des Juifs" il répond
"tu l'as dit, bouffi" (Jean
18:37 et autres, traduit par mes soins ) ce qui nous renseigne définitivement
sur son statut.
L'état actuel des recherches conciliaires est finalement la
seule source définitive: Il y a en Jésus deux volontés,
l'une créée qui redoute la passion, et la volonté
divine, identique à celle du père. Jésus a l'impeccabilité,
ce qui ne veut pas dire qu'il est bien habillé, mais qu'il est sans
péché. On notera qu'il n'hérite pas de l'impeccabilité
de sa mère, mais que c'est le contraire en quelque sorte.
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Jésus est mort, puis ressuscité (Résurrection)
Pour ce qui est
de la mort, les quatre évangiles en donnent une version à
peu près identique. La seule chose bizarre est la mort en 3 heures
après la crucifixion. A titre de comparaison, des gens se font crucifier
avec les clous et tout, à chaque Pâque, en Amérique
du Sud, et on les décroche le soir en parfait état de marche.
Les crucifiés tenaient en général des jours, voire
plus d'une semaine, et c'est ça qui faisait la beauté du
spectacle. Mais passons à la résurrection. Les preuves sont
diverses:
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Les femmes se rendent au tombeau et le trouvent vide. Elles reviennent
raconter cela aux hommes, qui bien entendu envoient un homme (Pierre selon
Luc) pour faire une constatation crédible, c'est à dire masculine.
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Jésus apparaît plusieurs fois ensuite (histoire de Thomas
entre autres).
Donc, sachant que
Jésus était vivant le Vendredi, et vivant le Dimanche, au
lieu de supposer simplement qu'il n'est pas mort entre temps, hypothèse
que seul un débile pourrait envisager, on dit naturellement qu'il
est mort et ressuscité. Notons que Matthieu, Marc et Luc disent
tous trois que les témoins regardaient 'de loin' la mort, et que
les quatre évangiles sont d'accord pour dire que le corps fut décroché
en vitesse par un partisan influent.
Après quoi, Jésus s'est envolé.
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Ce sacrifice nous sauve du péché originel (Rédemption)
Comme dit Paul
"alors que nous étions ennemis, nous avons été
réconciliés avec Dieu par la mort de son fils" Ceci est
plein d'enseignements: si vous êtes brouillés avec votre voisin,
tapez sur le gosse, la leçon vient de haut.
Les sources écrites de la Rédemption sont essentiellement
dans les épîtres de Paul, et dans Jean : "je suis le bon
pasteur.. le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis" . Mais l'ensemble
est suffisamment flou pour avoir fait l'objet de controverses variées
qui seraient plaisantes si les auteurs n'avaient pas fini sur le bûcher.
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